"Peu importe le résultat , il faut donner le meilleur de toi même ." Sandrine, Présidente du CMGG

« Peu importe le résultat , il faut donner le meilleur de toi même . » Sandrine, Présidente du CMGG

Basket Ball Dans La Peau : Aujourd’hui Présidente du club de Garges les Gonesse depuis plusieurs années, raconte nous ta rencontre avec le basket ball .
Une ancienne joueuse ?

Sandrine – Je ne suis pas sportive. Je fais de la gym de mamie. Du vélo ! En tout cas j’essaie.
En bas de chez moi il y a une salle, donc j’essaie de temps en temps.


Basket ball dans la peau : Est-ce que pour toi la taille d’un joueur a de l’importance ?
Sandrine – Oui la taille d’un joueur c’est important, mais ça fait pas tout, parce que je connais des joueurs de petite taille qui sont forts.
Après, la majorité des joueurs qui ont percé sont grands.
Et puis c’est simple, quand j’ai voulu faire détecter un cadet, on m’a demandé sa taille .
Une personne m’a dit ça un jour  » on peut apprendre à un grand à jouer au basket, mais on peut pas apprendre à un petit à devenir grand.»
Après ça dépend aussi du poste.


Basket ball dans la peau : Que penses-tu du fait d’entraîner des filles ?
On entend souvent dire que c’est difficile d’entraîner des filles !
Certaines joueuses le pensent aussi …

Sandrine – Je sais que les filles c’est difficile, c’est le retour que les gens m’ont fait.
Il faut avoir une bonne poigne, et selon moi, ce n’est pas n’importe qui, qui peut entraîner et coacher une équipe de filles.
Et puis, plus âgées elles sont, pire c’est .
Parfois je me dis que c’est peut-être mieux une entraîneuse plutôt qu’un entraîneur pour des filles.
Robi Angeloni avait des filles et ça s’est bien passé.


Basket Ball dans la peau : Si tu étais un personnage de dessin animé , quel serait il ?
Sandrine – Rebelle !

Basket ball dans la peau : Quel est le mot qui te qualifie le plus dans la vie de tous les jours ?
Sandrine – Chiante et râleuse.
Ah ben je suis honnête. Je ne vais pas t’inventer des jolis mots.

Basket ball dans la peau : Quel est ton pêché mignon ?
Sandrine – Le sucré.


Basket ball dans la peau : Quel est ton joueur préféré ? Ton équipe préférée ?

Sandrine – J’en ai plusieurs !
Il s’agit du Magic de l’époque ! Scottie Pippen, Kévin Garnett, Ray Allen, et Paul Pierce.
Mon équipe préférée, Boston Celtic .


Basket ball dans la peau : Quel serait pour toi le plus beau métier du monde ?
Maman c’est le plus beau métier du monde.


Basket ball dans la peau : Entre deux joueurs de même niveau…Athlétique, adroit et technique, qu’est-ce qui selon toi fera la différence, qu’est ce qui va faire que l’un de ces deux joueurs percera, et pas l’ autre ?
Sandrine – Le caractère et l’acharnement.

Basket Ball dans la peau : Quel serait pour toi le cri idéal pour commencer un match de basket ?
Sandrine – Le nom du club c’est pas mal !
Ou « ENSEMBLE » !


Basket Ball dans la peau : Tes meilleures années basket, l’époque qui t’a marquée le plus !
Sandrine – Mes meilleures années basket, c’était entre 1993 et 1998 !
En tant que spectatrice et en tant qu’OTM.
A Garges les Gonesse et à Sarcelles .
Je découvrais le basket pour la première fois.
C’était une belle facette du basket, ce n’était pas comme maintenant.
L’ambiance n’était pas la même.

Basket Ball dans la peau : Quels sont pour toi les qualités d’un bon Coach ?
Qu’est ce qui fait qu’un Coach est un bon Coach ?
Sandrine – Ben tu peux être un bon entraîneur et un mauvais coach.
Et tu peux être un mauvais entraîneur et un bon coach.
Je connais de très bons entraîneurs, sur le côté tactique, mais qui ne sont pas forcément de bons coachs.
Certains ont les 2 qualités, mais pas tous.
Je pense qu’il faut avoir une bonne vision d’ensemble, et ne pas céder à la pression.
Il faut allier les 2.
Que le coach soit coach et que l’entraîneur soit entraîneur.
Il faut savoir motiver ses joueurs.
La posture aussi est importante.
J’ai déjà vu des postures euuh …
Tu ne peux pas demander à tes joueurs d’être motivé et d’être vif sur le terrain si toi-même t’es endormi.
Après pour certains, hausser la voix ce n’est pas leur tempérament, mais au moins le charisme est là et remplace la posture.


Basket Ball Dans La Peau – Etre Présidente d’un club ça représente quoi ?
Sandrine – C’est de l’investissement !
Si tu veux faire évoluer ton club il faut s’investir.
Je m’investis beaucoup.


Basket Ball Dans La Peau – Quel est ton rêve pour ton club ?
Sandrine – Qu’on puisse être reconnu au sein de la région , qu’on puisse avoir de la notoriété.
Qu’on soit un club formateur, c’est important.
J’aimerai que les équipes évoluent en région, et jouent à un haut niveau.
Que les jeunes se forment et forment les plus jeunes.
Comme le Roi Lion !
Le cycle de la vie …

Basket Ball Dans La Peau – Dédicace à une personne qui a marqué ta vie dans le monde du basket .
Sandrine – Robi Angeloni.
Je crois qu’il nous a tous marqué.
Je le connaissais depuis 1992.
C’est le premier coach que j’ai connu.
C’était le coach de mon conjoint.
On l’accompagnait pour ses matchs, on partait à 17h, on revenait à minuit.
Des matchs j’en ai vu.
Mon conjoint était joueur, et il entraînait les cadets également.


Basket Ball dans la peau : Un message à transmettre, ou une citation préférée ?
Sandrine – Peu importe les résultats, il faut donner le meilleur de toi-même !
Enfin ça c’est pour les petits, si t’es en senior, j’espère bien pour toi que tu vas donner le meilleur de toi même quand même.