"Un joueur ne peut pas réussir en ayant juste les capacités physiques qu’il faut. La connaissance du jeu est primordiale. Certains joueurs ne pètent pas de mine, ils analysent le jeu et font les bons choix, ils agissent dans le bon timing…" FOUNE

« Un joueur ne peut pas réussir en ayant juste les capacités physiques qu’il faut. La connaissance du jeu est primordiale. Certains joueurs ne pètent pas de mine, ils analysent le jeu et font les bons choix, ils agissent dans le bon timing… » FOUNE

Basket ball dans la peau – Depuis quand pratiques tu le basket ball, & dans quel quel Club as-tu commencé ?

Founé – J’ai commencé le basket à l’âge de 9 ans à Cormeilles ensuite je suis partie à Franconville. Au début je voulais faire du tennis, de l’athlétisme et du foot. Finalement j’ai fait du basket car une amie à moi en faisait. J’ai tout de suite kiffé.

Basket ball dans la peau – Le basket est-il ta seule passion ?

Founé – Oui, mais j’aimerai faire de la boxe plus tard.

Basket ball dans la peau – Quel est ton plus haut niveau de jeu, quel est ton poste de jeu ?

Founé – Nationale 2, poste 1.

Basket ball dans la peau – Est-ce que pour toi la taille d’un joueur a de l’importance ?

Founé – « La taille a une importance mais elle ne fait pas tout. « ( Céline Dumerc)

Basket ball dans la peau – Si tu étais un personnage de dessin animé, quel serait-il ?

Founé – Kirikou mdrrr !

Basket ball dans la peau – Quel est le mot qui te qualifie le plus ?

Dans la vie de tous les jours, et sur un Playground ?

Founé – Souriante et déterminée.

"Un joueur ne peut pas réussir en ayant juste les capacités physiques qu’il faut. La connaissance du jeu est primordiale. Certains joueurs ne pètent pas de mine, ils analysent le jeu et font les bons choix, ils agissent dans le bon timing…" FOUNE

Basket ball dans la peau – Quel est ton pêché mignon ?

Founé – Hum je n’en ai pas mais je suis le poison de mon équipe, j’aime trop déranger.

Basket ball dans la peau – Quel serait pour toi le plus beau métier du monde ?

Founé – Sage-femme. Accompagner les mamans quand elles donnent naissance c’est beau je trouve.

Basket ball dans la peau – Quel est ton joueur préféré ? Ton équipe préférée ?

Founé – Y’a des joueuses qui m’inspirent comme Melissa Diawakana, Bria Hartley.

J’aime beaucoup leur style de jeu. Melissa a de vrais cannes, elle est dure en défense.

Pendant l’euroligue Bria m’avait impressionné, elle a été clutch et décisive.

Basket ball dans la peau – Que penses-tu du fait d’entraîner des filles ?

On entend souvent dire que « c’est difficile d’entraîner des filles! »

Certaines joueuses semblent le penser aussi.

Founé – Oui je pense qu’il faut faire attention aux mots employés. La manière de parler aux gars ne sera pas la même qu’aux filles. Faut plus prendre en compte l’aspect psychologique chez les filles.

Basket ball dans la peau – Entre deux joueurs de même niveau…Athlétique, adroit et technique, qu’est ce qui selon toi fera la différence, qu’est-ce qui va faire que l’un de ces deux joueurs percera, et pas un autre ?

Founé – Le QI. Un joueur ne peut pas réussir en ayant juste les capacités physiques qu’il faut. La connaissance du jeu est primordiale. Certains joueurs ne pètent pas de mine, ils analysent le jeu et font les bons choix, ils agissent dans le bon timing…

Basket ball dans la peau – Quel serait pour toi le cri idéal pour commencer un match de basket ?

Founé – Un cri pas très long et qui envoie pour montrer qu’on est là.

Basket ball dans la peau – Tes meilleures années basket, l’époque qui t’a marquée le plus !

Founé – Ma première année de minimes. C’était la première année de région pour toutes les filles, on appréhendait un peu les matchs, finalement on est arrivé 3ème du championnat, on a été vice-championne du val d’Oise, et vice-championne d’un tournoi organisé en Vendée dans lequel on a vu pour la première fois Boris Diaw. On était au max.

Basket ball dans la peau – Quels sont pour toi les qualités d’un bon Coach ?

Founé – Être aligné. Patient, à l’écoute, ferme sans être dur, bon communiquant, RESPECTUEUX, HUMBLE.

Founé – Que penses-tu de l’arbtitrage ?

Dédicace à un arbitre qui arbitré l’un de tes matchs avec BRIO …

Founé – Arbitrer c’est dur …je me dis c’est dur, les joueurs se plaignent, les coachs aussi, faut avoir un mental fort. Respect à eux quand même. Tant qu’ils restent cohérents et ouverts à la communication, ça devrait bien se passer.

Avec BRIO je ne m’en souviens pas, toute façon je ne me focalise pas sur eux pendant le game.

Basket ball dans la peau – Tu es partie au Sénégal récemment, raconte nous cette aventure , qu’est-ce que cela t’a apporté, est-ce que cela a changé ta manière de voir le basket …?

Founé – J’ai participé aux pré-sélections de l’afro-basket en juin 2019.

Quand on m’a appelé pour me dire que j’étais dans la liste des 24 j’y croyais pas, il y a tellement de monde qui veut y être. J’étais fière. C’était une expérience courte mais riche. La première chose qui m’a marqué c’était la façon dont coachait Cheikh Sarr qui est coach instructeur de la FIBA. Il avait une pédagogie que je n’avais jamais vu auparavant.

Quand j’ai regardé leur match à la télé, j’étais toujours choquée mdrr. « Genre moi Founé j’ai parlé avec les filles de l’équipe nationale normale quoi ».

J’étais l’une des seules à ne pas savoir parler le wolof, moi mes parents sont diarankés, du coup l’ambiance était plutôt cool, elles m’aidaient à apprendre des mots chaque jour via leur discussion.

Basket ball dans la peau – Dédicace à un joueur …qui a marqué ou changé ta vie dans ton parcours de basketteuse ?

Founé – Petite dédicace à Al, coach en développement individuel qui m’entraîne depuis quelques temps. Il organise des camps de basket toutes les vacances, pour tous ceux qui sont intéressés vous pouvez jeter un coup d’œil sur son site : webuildyourgame.com

Basket ball dans la peau – Des tas de gens rêvent de jouer aux Etats Unis, et toi, où rêves-tu de jouer ?

Founé – Ohh moi je suis là seulement hein.

Basket ball dans la peau – Un message à transmettre ou une citation préférée… ?

Founé – « Je ne perds jamais, soit je gagne soit j’apprends » une citation de Nelson Mandela.

On évolue quand on est face aux situations difficiles de la vie. Je me dis que derrière chaque épreuve il y a une leçon à tirer et que c’est comme ça que l’on grandit. Mais après le process pour accepter c’est autre chose…