"C'est difficile de jouer à un haut niveau, ce n'est pas du loisir, il y a des contraintes, beaucoup plus d'enjeux, et ce n'est pas tout le monde qui arrive à gérer. Tout se passe dans la tête". CELIA

« C’est difficile de jouer à un haut niveau, ce n’est pas du loisir, il y a des contraintes, beaucoup plus d’enjeux, et ce n’est pas tout le monde qui arrive à gérer. Tout se passe dans la tête ». CELIA

Basket ball dans la peau : Depuis quand pratiques-tu le basket-ball, & dans quel club as-tu commencé ?

Célia – Je pratique le basket depuis que j’ai 12 ans et j’ai commencé à Sarcelles.

Basket ball dans la peau : Le basket est-il ta seule passion ?
Célia – Oui c’est ma seule passion sauf si manger c’est une aussi passion ahah !

Basket ball dans la peau : Pratiquais-tu un autre sport avant ?
Célia – Avant le basket j’ai fait 6 ans de foot, mais j’ai arrêté car j’en avais marre d’être qu’avec des garçons, étant jeunes les garçons sont très sexistes.

Basket ball dans la peau : Quel est ton plus haut niveau de jeu ?

Célia – Mon plus haut niveau de jeu c’est pré-nationale.

Basket ball dans la peau : Ton poste de jeu ?

Célia – Je joue poste 2.

Basket ball dans la peau : Est-ce que pour toi la taille d’un joueur a de l’importance ?

Célia – Je pense que oui la taille a son importance mais ça ne fait pas tout. Selon moi, le basket ce n’est pas un sport pour les grands mais les grands ont un avantage c’est sûr, mais les petits peuvent très bien s’en sortir. J’en suis la preuve, lol.

Basket ball dans la peau : Si tu étais un personnage de dessin animé, quel serait-il ?

Célia – Je pense que je serai Simba, j’aime son évolution au cours des différents « Roi Lion » et je pense que ça me correspond.

Basket ball dans la peau : Quel est le mot qui te qualifie le plus ?
Dans la vie de tous les jours, et sur un Playground ?

Célia – Un mot qui me qualifierait je dirais la tranquillité sur le terrain, et dans la vie de tous les jours je suis une force tranquille mais il ne faut pas m’embêter car après il n’y a pas de retour en arrière.

Basket ball dans la peau : Quel est ton pêché mignon ?

Célia – Mon pêché mignon, le chocolat ! J’aime trop, je ne peux pas manger un gâteau s’il n’y a pas de chocolat !!

Basket ball dans la peau : Quel serait pour toi le plus beau métier du monde ?

Célia – Le plus beau métier du monde pour moi serait d’être mère, elles font un travail incroyable !

Basket ball dans la peau : Quel est ton joueur préféré ?
Ton équipe préférée ?

Célia – J’aime énormément le jeu de Marine JOHANNES, il est incroyable. Equipe préférée je n’en ai pas vraiment je regarde un peu toutes les équipes tant que c’est du basket.

Basket ball dans la peau : Que penses-tu du fait d’entraîner des filles ?
On entend souvent dire que « c’est difficile d’entraîner des filles ! »

Célia – Ahhhh ce fameux sujet ! J’ai entraîné des filles et j’en entraîne encore et franchement ce n’est pas facile je confirme. Quand on entraîne des filles surtout des jeunes il faut savoir gérer aussi leur problème externe au basket car contrairement aux garçons elles ont plus de difficultés à faire la part des choses. De plus, les filles prennent beaucoup les choses à cœur, il ne faut pas leur dire n’importe quoi et surtout n’importe comment. Mais, ayant entraîné des filles et des garçons je pense que je préfère quand même les filles. Elles sont « attachiantes » et puis ça devient très vite des groupes soudés.

Basket ball dans la peau : Entre deux joueurs de même niveau…Athlétique, adroit et technique, qu’est ce qui selon toi fera la différence, qu’est ce qui va faire que l’un de ces deux joueurs percera, et pas un autre ?

Célia – Pour moi ce qui fera qu’un joueur perce et pas un autre c’est le mental et uniquement le mental, c’est difficile de jouer à haut niveau, c’est un autre niveau ce n’est plus du loisir, il y a des contraintes, beaucoup plus d’enjeux et ce n’est pas tout le monde qui arrive à gérer. C’est dans la tête que tout se passe.

Basket ball dans la peau : Quel serait pour toi le cri idéal pour commencer un match de basket ?

Célia – NEVER GIVEEEE UP, ne jamais rien lâcher.

"C'est difficile de jouer à un haut niveau, ce n'est pas du loisir, il y a des contraintes, beaucoup plus d'enjeux, et ce n'est pas tout le monde qui arrive à gérer. Tout se passe dans la tête". CELIA

Basket ball dans la peau : Tes meilleurs années basket, l’époque qui t’a marquée le plus !

Célia – Mes meilleures années baskets, ma dernière année minime et ma première année cadette. On jouait en U15 première div régionale ce qui équivaut au niveau super élite d’aujourd’hui. Nous étions invaincues vous vous rendez compte une saison avec 0 défaite ? A ce niveau-là ? Nous l’avons fait et surtout il y avait une ambiance incroyable dans l’équipe. Rien que d’en parler là ça me redonne le sourire. Ma première année cadette aussi fait partie de mes meilleures années car c’est l’année où j’ai commencé à doubler en senior et c’était une super expérience, du haut de mes 15, 16 ans, pouvoir jouer en sénior c’est incroyable.

Basket ball dans la peau : Quels sont pour toi les qualités d’un bon Coach ?
Qu’est-ce qui fait qu’un Coach est un bon Coach ?

Célia – Un coach doit être à l’écoute, ouvert d’esprit, passionné et avoir confiance en lui.
Selon moi, un coach est un bon coach quand il prend part dans une équipe, quand il comprend la façon de jouer de chacun de ses joueurs. Qu’il arrive à pallier les faiblesses et valoriser les forces et qu’il arrive à les combiner avec le reste de l’équipe.
Un bon coach doit pouvoir remotiver ses troupes après une défaite aussi.

Basket ball dans la peau : Que penses-tu de l’arbitrage ?
Arbitrer c’est dur …dédicace à un arbitre qui arbitré l’un de tes matchs avec BRIO …

Célia – L’arbitrage c’est très très compliqué, il faut avoir les épaules solides car on remet souvent la faute sur les arbitres. Ils n’ont souvent pas le droit à l’erreur. Entre les supporters et les joueurs ce n’est pas facile. Moi je les admire, il faut un tel sang froid pour être arbitre.
Dédicace à Lucas DIQUELOU mon chouchou, il ne m’a jamais arbitré mais pour l’avoir déjà vu arbitrer maintes et maintes fois c’est un très bon arbitre !!

Basket ball dans la peau : Dédicace à une personne…qui a marqué ou changé ta vie dans ton parcours de basketteuse ?
Ou à qui tu aimerai simplement adresser une dédicace en souvenir du bon vieux temps.

Célia – J’ai rencontré tellement de personnes sur mon parcours qui m’ont aidé d’une façon ou d’une autre mais si je dois vraiment choisir, dédicace à Bigaelle ALEXANDRE, Penda SYLLA et Stephy MALONGA. En 2016, je me suis fait la blessure très connue des basketteurs et des footeux, la fameuse rupture des ligaments croisés et franchement j’étais dépitée je souhaite cette blessure à personne. Mes ces 3 -là m’ont pas lâché, elles se levaient tous les matins pour m’entraîner, me refaire ma prépa. Penda travaillait de nuit et elle enchainait directement avec moi, Bigaelle passait des heures à m’encourager quand je n’arrivais pas quelque chose et franchement je pense que sans leur soutien et leur investissement je n’aurai pas réussi à rejouer comme maintenant. Aujourd’hui encore dès que j’ai un problème baskettement parlant elles répondent présentes.

Basket ball dans la peau : Certaines personnes rêvent de jouer aux Etats Unis, et toi ?

Célia – Jouer aux Etats-Unis ne m’a jamais intéressé. Je n’ai pas de rêve à ce niveau-là. Je suis bien à Sarcelles, mon rêve est déjà réalisé.

"C'est difficile de jouer à un haut niveau, ce n'est pas du loisir, il y a des contraintes, beaucoup plus d'enjeux, et ce n'est pas tout le monde qui arrive à gérer. Tout se passe dans la tête". CELIA

Basket ball dans la peau : Un message à transmettre, ou une citation préférée ?

Célia – “Stay positive, work hard and make it happen”. Ma citation du quotidien, rester positif, travailler dur et faire en sorte que nos ambitions se réalisent. Big uuuuup