"Mon oncle dit "The sky is the limit", c'est à dire que rien n'est impossible. Qu'il n'est jamais trop tard tant qu'on a la volonté, on finit toujours par avoir ce que l'on voulait, et pour ça, il faut se battre, se battre et jamais lâcher ce que l'on veut... Mon oncle c'est un livre ... Il m'a beaucoup aidé pour le basket, y a des moments ou ça n'allait pas, c'est lui qui a su me relevé…" JORDAN K

« Mon oncle dit « The sky is the limit », c’est à dire que rien n’est impossible. Qu’il n’est jamais trop tard tant qu’on a la volonté, on finit toujours par avoir ce que l’on voulait, et pour ça, il faut se battre, se battre et jamais lâcher ce que l’on veut… Mon oncle c’est un livre … Il m’a beaucoup aidé pour le basket, y a des moments ou ça n’allait pas, c’est lui qui a su me relevé… » JORDAN K

Basket Ball Dans La Peau – Depuis quand pratiques tu le basket ball, & dans quel club as tu commencé ?

Jordan – Moi j’ai commencé le basket dès l’âge de 7 ans au CS Meaux Basket.
Ensuite j’ai continué jusqu’à ma première année benjamin, ensuite j’ai été à Val d’Europe, puis j’ai fais ma deuxième année benjamin et ma première année minime.
Ensuite je suis revenu à Meaux, j’ai fais une année minime, une année cadet & à partir de mes 16 ans j’ai intégré l’équipe National 3 à Meaux.
Je continuais à jouer avec l’équipe Cadette qui était en région, donc je doublais les matchs.

J’ai joué 2 , 3 ans en N3, après je suis partie à Soissons, & c’est à partir de ce moment là que j’ai pu m’exprimer en pré-national et montrer ce que je valais , et cette année là à Soissons elle m’a beaucoup aidé .

Basket Ball Dans La Peau – Le basket est-il ta seule passion ? Pratiquais-tu un autre sport avant ?

Oui je faisais du foot, mais ma mère n’était pas trop chaude pour le foot à cause du temps en hiver. Elle était pas très motivée pour me ramener au foot à cause du froid & tout, donc elle m’a demandé de choisir un autre sport, j’ai essayé le karaté , ça l’a pas fait, donc après comme j’ai un oncle qui joue au basket en Allemagne, j’ai un peu voulu faire comme lui, donc j’ai fais du basket .

Basket Ball Dans La Peau – Quel est ton plus haut niveau de jeu ?

Jordan – Nationale 3.


Basket Ball Dans La PeauQuel est ton poste de jeu ?

Jordan – Meneur de jeu.
J’ai toujours joué en tant que meneur mais quand je jouais avec les cadets j’occupais le poste que je voulais.

Basket Ball Dans La Peau – Est ce que pour toi la taille d’un joueur a de l’importance ?

Peux tu nous donner ton point de vue par rapport à l’idée reçue selon laquelle le basket ball serait un sport pour les grands ?

Jordan – Moi mon ressenti par rapport à ça c’est que le basket n’a rien à voir avec la taille , faut savoir jouer avec ses qualités.
Pour les petits ce sera plus la vitesse, l’adresse, la vision du jeu, l’envie, et c’est vrai qu’ici en France ils ont une idée particulière du basket, c’est la vision qu’il faut être grand, qu’il faut être costaud et tout ça, mais moi j’y attache pas trop d’importance à tout ça, c’est juste que le basket faut le connaitre, faut savoir jouer avec sa tête, c’est pas que sur les qualités physiques.

Basket Ball Dans La Peau – Si tu étais un personnage de BD , quel serait il ?

Jordan – Moi je pense que ce serait Spiderman parce que c’est un personnage que j’aime depuis tout petit, il est rapide , il est agile.

Basket Ball Dans La Peau – Quel est le mot qui te qualifie le plus ?
Dans la vie de tous les jours, et sur le playground ?

Jordan – Je pense généreux.

Et au niveau basket, perfectionniste, j’aime vraiment la perfection .

Basket Ball Dans La Peau – Quel est ton pêché mignon ?


Jordan – Je crois que c’est le tieb, ah ouais ça, à n’importe quel moment, même le matin 6h tu me mets ça, je le mange !!!

Basket Ball Dans La Peau – Quel serait pour toi le plus beau métier du monde ?

Jordan – Sans vouloir faire le poète ou quoi, je pense que le plus beau métier du monde c’est d’être père & mère …
Parce que voir grandir des enfants, les élever, voir les différentes étapes de la vie de son enfant c’est extraordinaire, & si je devais qualifier ça comme un métier alors oui ce serait le plus beau métier du monde .

Basket Ball Dans La Peau – Quel est ton joueur préféré ?

Jordan – Bein déjà, ça c’est pas une question, c’est Michael Jordan !
Et mon joueur actuel, c’est Stephen Curry !


Basket Ball Dans La Peau – Ton équipe préférée ?

Jordan – Franchement j’ai pas vraiment d’équipe préférée, mais j’aime bien le collectif des Spurs, & Golden States, j’aime la fraîcheur qu’ils apportent dans le jeu.

Basket Ball Dans La Peau – Entre deux joueurs de même niveau…athlétique, adroit et technique, qu’est ce qui fera la différence ?

Jordan – Pour moi c’est le mental, parce qu’il faut savoir accepter certaines choses, parce que certaines choses sont difficiles, y a certaines remarques, que certaines personnes vont bien prendre , d’autres vont mal le prendre, et je pense que c’est le mental qui va faire la différence sur beaucoup de choses. C’est une question de mental, une question de volonté.

Basket Ball Dans La Peau – Quel serait pour toi le cri idéal pour commencer un match de basket ?

Jordan – Bein le 1,2,3 ensemble je pense qu’il signifie beaucoup parce que quoiqu’il arrive un match ça se joue à 10 , parce que les coéquipiers sur le banc ils jouent un rôle important aussi, donc pour moi le 1,2,3, ensemble c’est être là pour son coéquipier, on gagne ensemble, on perd ensemble .
C’est ça qui symbolise le sport collectif, parce que tout se passe ensemble, quand on gagne c’est tout le monde qui gagne, quand on perd c’est tout le monde qui perd.

Basket Ball Dans La Peau – On entend parfois certaines personnes dire que c’est difficile de coacher une équipe de filles , qu’en penses tu ?

Jordan – Bein c’est vrai que j’ai pu voir des entraînements féminin , & je connais beaucoup de joueuses aussi, et c’est vrai que gérer une équipe de filles ça doit être très très très compliqué, parce que c’est pas du tout la même approche qu’avec les garçons, faut savoir être plus tendre avec elles, gérer leurs émotions aussi , parce que les filles elles ont différentes, elles peuvent changer d’humeur très vite, donc c’est vrai que ça doit être très difficile à gérer.
Mais je trouve que le basket féminin au niveau fondamentaux, au niveau basket, est plus beau à voir que le basket masculin .

Basket Ball Dans La Peau – Tes meilleurs années basket, l’époque qui t’a marqué le plus !

Jordan – Ma première année minime avec la sélection Seine et Marne, on a tous réussi avec mes amis des différentes sélections et on a eu beaucoup de bons coachs, on a beaucoup appris, et c’est vrai que les années de sélection ça a été pour moi de très bonnes années ou j’ai pu faire de très belles connaissances, j’ai fais des années de sélection avec des joueurs qui aujourd’hui sont en pro, de très belles années ouais .


Basket Ball Dans La Peau – Quelles sont pour toi les qualités d’un bon Coach ?

Jordan – Un Coach pour moi c’est quelqu’un qui doit être à l’écoute avec ses joueurs, quelqu’un qui doit être en contact avec les joueurs, il doit connaître le ressenti des joueurs, il doit accepter certaines critiques aussi parce qu’il y a des coachs qui n’acceptent pas la critique , ils sont vraiment dans leur vision des choses et ils veulent pas en bouger.
Après c’est vrai qu’un Coach doit être très très dur avec ses joueurs, mais il doit traiter tous les joueurs de la même manière.
Après c’est vrai qu’il aura plus d’exigences pour les jeunes qui arrivent, pour leur progression et tout et c’est imporatnt aussi , mais il doit traiter chaque joueur comme tous les autres et savoir faire la part des choses aussi, entre sur le terrain et en dehors du terrain , parce qu’il y a des coachs qui n’arrivent pas à faire la différence.

Basket Ball Dans La Peau – Si on devait considérer que tu as eu une carrière de basketteur, quel serait ton plus grand regret ?

Jordan – De ne pas avoir essayer de partir plus tôt .
Quand j’étais à Meaux je connaissais pas tout ce qui était centre de formation et c’est vraiment dans mes dernières années que j’ai commencé à connaître les centres de formations, et si j’avais connu ça plus tôt, je pense que j’aurai pu intégrer un centre de formation et que ça m’aurait aider aujourd’hui.
Mais niveau basket j’ai vraiment aucun regret .

Basket Ball Dans La Peau – Dédicace au joueur qui a marqué ta vie …

Jordan – Ah je reste sur Michael Jordan !
Après il y a eu l’époque Iverson , avec sa taille, sa rapidité, quand on était petit on voulait faire comme lui, c’est quelqu’un qui m’a beaucoup inspiré dans le basket .

Basket Ball Dans La Peau – Un message pour nos lecteurs, ou une citation préférée ?

Jordan – Mon oncle dit « The sky is the limit », c’est à dire que rien n’est impossible.
Qu’il n’est jamais trop tard tant qu’on a la volonté, on finit toujours par avoir ce que l’on voulait, et pour ça il faut se battre, se battre, se battre et jamais lâcher ce que l’on veut quoi …
Mon oncle c’est un livre …
Il m’a beaucoup aidé, c’est lui qui m’a beaucoup aidé pour le basket, y a des moments ou ça n’allait pas, c’est lui qui a su me relevé …