Quel que soit le sport il faut de la discipline. La discipline c'est le respect des règles, et le respect d'autrui ! Ensuite , c'est le travail fourni ! Tu peux pas prétendre vouloir y arriver si tu travailles pas. Tu travailles, tu progresses, tu travailles pas, tu progresses pas . Etre discipliné c'est primordial ." HERVE . Joueur, Coach & dirigeant .

Quel que soit le sport il faut de la discipline. La discipline c’est le respect des règles, et le respect d’autrui ! Ensuite , c’est le travail fourni ! Tu peux pas prétendre vouloir y arriver si tu travailles pas. Tu travailles, tu progresses, tu travailles pas, tu progresses pas . Etre discipliné c’est primordial . » HERVE . Joueur, Coach & dirigeant .

Basket-ball dans la peau Depuis quand pratiques tu le basket-ball, & dans quel Club as tu commencé ?

Hervé – Je pratique depuis 89, 90.
Je pratiquais ce qu’on appelle le street-ball !
C’est arrivé tout naturellement avec des amis, on a pratiqué le basket !
J’ai commencé le basket en deuxième année de Minimes.
J’avais 14 ans .
Je sortais de Goussainville, j’allais jusqu’à Sarcelles, en RER D….
De 14 ans jusqu’à 18 ans, j’ai fais beaucoup de Street Ball.
On a fait Reebook Back TOP, Nike, Nike CAMP.
A l’âge de 18 ans, on s’est dit « on a un vivier à Goussainville, pourquoi pas monter un Club ! »
Donc on avait déjà le Gymnase, Georges Guillon & ma soeur s’occupaient de la partie administrative du Club, & Yves, Ismael & moi, de la partie terrain !
Donc on crée le Club en 1995, on fait les papiers au niveau de la Préfecture.
On s’est affilié au Comité avec la Fédération.
Et le Club a commencé à prendre vie…
On a commencé avec une équipe Senior , en honneur départemental.
On est monté tout de suite en Promotion excellence, puis en Honneur région.
On a rencontré des soucis avec nos différents interlocuteurs, que ce soit au niveau municipal, ou avec le Comité.
Parce que voir des jeunes comme ça, parce qu’on avait 18 , 20 ans, avec tous les stéréotypes que l’on peut voir sur les mecs de banlieue, on nous a dit ça va pas marcher.
On a dit à nos différents interlocuteurs, qu’on avait notre place dans ce basket !
Et au fur et à mesure des semaines, des mois et des années, on a su montrer à nos différents interlocuteurs qu’on avait notre place dans ce basket !
Basket fédéral !
On a montré qu’on était capable d’échanger de manière correct et surtout de faire valoir nos idées, ça n’a pas été simple, je fais une rétrospection de toutes ces années, on a connu des galères…
Mais bon, ça en valait la peine !

Basket ball dans le peau – Cela en valait la peine ?

Hervé – Oui, ça en valait la peine !!!
Donc 95 on crée le Club et on avance…on crée une émulsion autour du Club qui est carrément gigantesque !
Je vois des gamins que j’ai entraîné en Benjamins, et qui viennent s’entraîner des fois quand on joue avec l’équipe 2 !
Tu vois, y a de l’eau qui a coulé sous les ponts…
C’est une grande fierté de se dire que tu vois un enfant devenir un adulte, et ça clairement c’est l’une de mes plus grandes fiertés au sein du basket, au sein d’ABG…


A l’époque on s’appelait Association de basketteurs du Club de Goussainville !
Donc on s’est bien éclaté !
Que ce soit avec les gamins que j’ai entraîné, que ce soit avec les gens avec qui j’ai joué, il y a vraiment de très bons souvenirs !
Parce qu’on était basé sur l’esprit famille…
Vraiment jusqu’à aujourd’hui, c’est ce qu’on essaie d’inculquer à nos adhérents.
Que c’est important de faire du sport, que c’est un bien être…
Et c’est aussi ce qui va faire que certains resteront ou pas, parce que mine de rien, la réputation d’un Club ça joue beaucoup !

Oui oui c’est important !
Même si je suis moins sur le terrain, parce que je grandis, j’ai une vie de famille, donc je ne peux pas être au four et au moulin, mais je vois ce qui se passe à travers différentes catégories !
Donc on a fait la fusion Goussainville EVLBG, ça s’appelait comme ça, c’était l’entente Villiers Le Bel Gonesse.
Pourquoi ce rapprochement, parce que le Président de l’époque, Lassigné Bayoko, c’est quelqu’un avec qui j’ai grandi hein, depuis la classe de CP !!!


Oui, c’est une longue histoire !
Donc on s’est dit pourquoi pas réunir nos forces et nos moyens pour pouvoir avoir un Club plus grand, et pour pouvoir réussir nos projets, qui au final se ressemblaient, et ça s’est fait.
Moi mon sentiment personnel, c’est que c’était pas bien vu de tout le monde !
Parce que qu’on passait d’un petit Club à un gros Club !

Basket Ball Dans La Peau – Ce sont des choses que l’on ne peut pas éviter …

Hervé – Oui après, on sait ça, certains ne ratent pas une occasion pour nous pointer du doigt !
Après c’est ce qui m’est rapporté, mais je le vis aussi !
Mais par rapport à ces critiques constantes, on essaie de prendre de la hauteur, et si les gens ont quelque chose à dire, faut venir voir les interessés, pour s’expliquer avec ces différentes personnes !
Bon, c’est pas facile, mais bon, je pense que les parents sont contents, les gamins aussi, donc à partir du moment où tous nos adhérents sont contents de la presta, bon y a toujours des choses à améliorer hein, mais à partir du moment où ils sont satisfaits, ça donne que envie d’aller plus haut !
D’accompagner ces gamins, et c’est pas simplement un accompagnement sportif, c’est aussi un accompagnement dans la vie de tous les jours !
C’est prendre un cas concret et leur dire voilà, aujourd’hui tu es confronté à ça à travers le basket, mais c’est la vie de demain qui t’attends !
Donc on les accompagne, je dirai pas dans leur éducation, mais on est très vigilant.
Aujourd’hui il est hors de question que j’arrive sur une séance d’entrainement, et que j’entende des enfants s’insulter gratuitement !!
Tu les vois grandir, tu les vois aux séances, tu les vois aux entraînements !
Donc oui c’est une grande fierté à travers le basket l’épanouissement des gamins.
A 18 ans j’ai fais un choix qui m’appartenait, je pouvais prétendre faire de la Nationale 3 de l’époque, et me dire je vais gagner un peu d’argent avec le basket, mais j’ai fais pas ce choix…
Je me suis dis faisons quelque chose pour les Goussainvillois !
Pour que ces enfants ne soient pas dans l’obligation d’aller sur une autre ville, parce qu’il y a une carence sur Goussainville !
Qu’ils aillent dans un autre Club parce qu’ils veulent jouer à un plus haut niveau, et qu’on ne soit pas capable de le proposer y a pas de soucis.
Et aujourd’hui c’est le discours qu’on tient au sein d’EVOB, si tu veux jouer ailleurs tu peux y aller, mais il est hors de question que tu partes pour jouer au même niveau !
Donc j’ai fais un choix, et au jour d’aujourd’hui je suis pas du tout déçu….
Parce que ça tient la route !
Et surtout, c’est que du KIFFE !!!!!!

Basket Ball Dans La Peau – Le basket-ball a t- il toujours été ta seule passion ?
Pratiquais-tu un autre sport avant ?

Hervé – Ouais la seule passion, clairement !
Parce que je peux passer des heures dedans, ça coule dans mes veines hein …
Y a toujours autant de passion, y a toujours autant de plaisir, y a toujours autant de haine des fois…
( Rires )
De rancune des fois ( Hervé sourit …)
Donc tant qu’il y aura tout ça…
Avant de faire du basket je faisais du foot !
Comme la plupart de notre génération hein !
Génération 70 !!
Le basket c’était pas encore un sport très connu .

Basket Ball Dans La Peau – Quel est ton plus haut niveau de jeu ?
Ton poste de jeu ?

Hervé – Région à Goussainville !
Arrière !!

Basket Ball Dans la Peau – Est-ce que pour toi la taille a de l’importance ?
Peux tu nous donner ton point de vue par rapport à l’idée reçue selon laquelle le basket ball serait un sport pour les grands ?

Hervé – Non, non, non, ça va faciliter certaines choses.
Moi j’ai encore ce souvenir d’un joueur de Charlotte qui faisait moins d’un mètre 70, et ce joueur était capable de smatcher !!!
Un joueur petit, il doit développer d’autres qualités !
C’est vrai que ce sera deux fois plus dur pour lui, c’est vrai faut pas se leurrer, mais s’il est bien accompagné et qu’il a de la volonté, il peut y arriver !
S’il a les compétences, il pourra tirer son épingle du jeu !

Basket Ball Dans La Peau – On entend souvent dire, et certaines joueuses le pensent aussi, qu’entraîner des filles c’est pas évident, voire pas facile, quel est ton point de vue ?

Hervé – Moi les filles, c’est une catégorie que j’apprécie, ça va faire plus de 6 ans que j’entraîne des filles…
Chiant…c’est que oui et non…
Moi j’ai pour habitude de dire qu’elles ont cette facilité à te ressortir des trucs pour lequel toi t’avais déjà enterré l’histoire, pour toi c’était fini, et là on te ressort  » oui mais là, t’avais pas géré de cette même façon ! »
Ah oui d’accord ok, mais là tu parles de quelque chose qui remonte à 6 mois, 9 mois !
Moi je prends du plaisir à entraîner des filles.
J’ai entrainé des filles jusqu’en excellence région, et j’ai pas eu le souvenir d’avoir eu des gros conflits avec elles !
Il faut être avec elles, il faut être beaucoup dans la communication.
Et surtout ne pas parler avec spontanéité avec elles, il y a des termes que tu ne peux pas employer, même si ça te démange parfois , t’es obligé de modérer tes propos !
Mais je prends du plaisir à entraîner des filles, c’est différent, c’est plus studieux , faut beaucoup plus les bousculer !
J’ai pour l’habitude de leur dire,  » si tu viens ici pour t’amuser, viens pas ! »
Tu perds ton temps, je perds mon temps , rentre chez toi !
Elles aiment ce qu’elles font puisqu’elles sont encore là !
Les filles ont le même droit que les garçons, il faut quelqu’un pour les accompagner !
Et tu vois, à EVOB, c’est avec les filles qu’on a eu les meilleurs résutats !
Les U13 ont fait de la région !
Les U15 ont fait de la région !
Pour les U13, je m’étais dis, faut que cette équipe fasse de la région , et elle a fait de la region .
Les U17 ont joués en région, on a eu 3 équipes filles en région !
On a eu de la chance d’avoir Lydvie qui nous a rejoint il y a quelques années, qui les a entraîné très bien, ça se passe bien entre elles , ça se passe bien avec les parents, et les résultats sont là, donc je suis très fièr !
On néglige pas du tout , moi je veux pas négliger la section féminine !
Pour certains, le basket féminin, ils ne veulent pas en entendre parler, moi ce n’est pas mon point de vue, et la preuve en est, c’est qu’on a eu on a de bons résultats.
Et la cerise sur le gâteau, c’est qu’on a eu une jeune fille qui est partit au Pôle…& une qui est partit à l’INSEP.
Les résultats sont là…
Donc si on avait négligé cette section, on aurait pas eu les résultats qu’on a eu là , ça peut être aussi chiant avec des garçons qu’avec des filles.
Pas sous le même aspect quoi…
Oui avec le garçon tu peux être plus direct !
Avec une fille j’aurai des mots plus adaptés à la situation, même si ça me démange, mais tu ne peux pas.
Non pour moi, le basket féminin a la même place que le basket masculin, ou du moins il faut qu’il ait la même place.

Basket Ball Dans La Peau – Si tu étais un personnage de dessin animé , quel serait il ?
( Sourire d’Hervé…)
Hervé – Ah…je sais pas …

Basket Ball Dans La Peau – Quel est le mot qui te qualifie le plus ?
Dans la vie de tous les jours, et sur un Playground ?

Hervé – Dans la vie de tous les jours, la sérénité !


Basket Ball Dans La Peau – Toi ?! La sérénité ???
Hervé rigole…


Hervé – Oui oui !
Mais sur un Playground, je suis un vrai rageux !!!
Un HAINEUX, je n’aime pas perdre !!!
On peut perdre, mais je vais donner tout ce que j’ai, il faut mouiller le maillot, un panier est un panier !!!
Je joue pas avec toi pour jouer, je joue pour gagner !!!!
Et c’est vrai que c’est paradoxal avec ma vie de tous les jours où je reste serein…

Basket Ball Dans LA Peau – Quel est ton pêché mignon ?

Hervé – Je mange trop de bonbons !!


Basket Ball Dans La Peau – Les carries…

Hervé – Non, non, pour le moment non …
Le midi quand je vais manger, il faut que j’ai mon sachet de bonbons…
Des fois je suis avec des amis, ils me disent « tu déconnes attends, t’as eu 40 ballets, tu manges encore des bonbons ! »

Basket Ball Dans La Peau – Quel serait pour toi le plus beau métier du monde ?

Hervé – Celui que tu aimes faire !

Basket Ball Dans La peau – Quel est ton joueur préféré ?

Hervé – Je dirai pas joueur préféré, mais je dirai le joueur qui m’a marqué, et ce sera toujours un plaisir de le voir jouer, c’est Mikael Jordan !!
C’est quand même quelqu’un qui a révolutionné le basket !

Basket Ball Dans La Peau- Ton équipe préférée ?

Hervé – J’ai pas d’équipe préférée, je regarde tout .
Pro A…Ligue…NBA…
Je suis pas supporter, vraiment pas ( Hervé rigole ), les seules équipes que je supporte ce sont les équipes d’EVOB !!!
Après tu vois, le basket il me prend déjà beaucoup de temps, tu sais il y a des parents qui sont ici, quand des fois je leur dis que je sors du travail, ils me disent  » ah, parce que vous travailler ? »
Ils sont surpris.
Je ne vis pas du basket, c’est du temps, du temps que je donne.
Donc ça prend déjà beaucoup de temps, alors de me dire qu’il faut que je cours pour aller voir un macth de Pro A, franchement, je préfère rentrer à la maison et me poser sur le canapé !
S’il y a du basket à la télé, là je vais regarder.
Mais je me suis jamais dis, j’ai entraînement, au même moment il y a la finale de l’Euro Ligue, ça m’est jamais venu à l’idée de me dire , bein je vais pas aller m’entraîner !
Je vais pas planifier mon activité en me disant là je vais pas y aller parce qu’il y a un match de l’Euro Ligue !

Basket Ball Dans La Peau – Entre deux joueurs de même niveau, athlétique, adroit et technique, qu’est-ce qui peut faire la différence ?

Hervé – Etre à l’écoute de l’entraineur que tu as sur l’instant T !
Quelque soit le sport il faut de la discipline.
La discipline c’est le respect des règles, et le respect d’autrui !
Ensuite, c’est le travail fourni !
Tu peux pas prétendre vouloir arriver si tu travailles pas .
Et t’as même des joueurs qui sont doués et qui n’arriverront pas .
Parce qu’ils sont doués, mais ils n’ont pas cet esprit de vouloir travailler .
Entre un joueur doué et un joueur qui ne l’est pas, tu prends deux U15, tu les retrouves en U20, tu te rends compte, que le chemin n’a pas été le même.
Et la différence c’est la charge de travail que le joueur moins doué va encaisser !
Il va travailler pour combler ses lacunes, alors que le joueur doué se dit  » là je domine donc je n’ai pas besoin de travailler plus ! »
Y a pas de mystère, ça passe par le travail !
Tu travailles tu progresses, tu travailles pas tu progresses pas.
Etre discipliné, c’est primordial, et le travail .

Basket Ball Dans La Peau – Quel serait pour toi le cri idéal pour commencer un match de basket ?


Hervé – EVOB , aooooooouuuuuuh !
Tu vois c’est marrant comment ce cri est arrivé.
On voulait prendre un cri qui nous ressemblait.
Tu sais à l’époque on sortait beaucoup !
Tu sais c’est un petit truc de Busta Rhymes, après on l’a fait à notre sauce !
Et c’est devenue notre cri.
Quand on a commencé, on était des amis avant d’être des coéquipiers.
Donc je sais pas si c’est le meilleur, mais en tout cas , c’est le cri qui nous parle le plus !

Basket Ball Dans La Peau – Tes meilleurs années basket, l’époque qui t’a marqué le plus !


Hervé – Les années 90 c’était à Carpentiers.
J’ai le souvenir d’avoir participé au NIKE CAMP !
C’était quoi le principe, ouvert à tous !
Le matin t’avais un test de sélection !
Tu t’inscrivais, t’avais un petit échauffement .
Y avait pas mal d’éducateurs sportifs qui encadraient l’évènement .
Et donc après le petit échauffement, t’avais un 5 contre 5, et t’avais un sélectionneur qui sélectionnait des joueurs.
Et quand t’étais sélectionné , t’allais dans ce qu’on appelle une salle annexe !
Si t’étais pas sélectionné , t’avais une troisième chance pour être détecter.
Et ensuite pour finir la matinée, tu pouvais être sélectionné au lancer franc.
Si t étais pas bon, tu rentrais chez toi !
En tout cas, c’était un gros Evènement !!
Il y avait 40 joueurs de sélectionnés sur 300 personnes à peu près.
Ah t’étais content !!!!!!!!!


Basket Ball Dans La Peau – Ah, donc t’es arrivé en salle annexe alors ?
( Sourire d’Hervé …)

Hervé – Ah oui je suis arrivé en salle Annexe !
Dès le matin c’était déjà très bien, alors quand t’avais la chance de passer en salle annexe , tout le monde est là, on te donne ton package, dedans y a short, t.shirt, débardeur, t’as 15, 16 ,17 ans, t’as rien dépensé et on te remet un lot comme ça.
Y avait un plateau repas, y avait un kiné !
C’était sur une semaine. Bon y a des jours ou j’ai pas été pris.
Mais sur la semaine j’ai du être sélectionné au moins 3 fois !!
Et il y avait même un joueur MVP, et il avait la chance de partir aux States !
Voilà, c’était une Production à l’américaine !


Basket Ball Dans La Peau – En tant que joueur un souvenir marquant ?

Hervé – On est en honneur région.
On est 5 avec le Coach, les autres ont du retard.
Le Coach est obligé de se mettre en tenue…
Les tribunes sont proches du terrain, le public qui commence à chambrer dur dur dur…
Le match est dur, mais le public te chambre encore plus !!
Et derrière on commence à jouer dur dur…
Je commence à prendre feu, et là je sens direct le public.
Et sans gêne y a un joueur qui vient et qui me fait un tête à tête, et là j’ai un ami qui vient, qui m’arrive à la poitrine, qui se met entre nous deux et il dit  » hey tu touches pas à mon gars !!! »
Et on a gagné le match !
Et même avec le public ça s’est bien passé à la fin .
C’était bon enfant !
C’est un bon souvenir !!!
Après en tant qu’entraîneur, c’était avec l’équipe de sarcelles, on est en finale de coupe du val d’oise à Cergy !
Et le Club de Cergy profite de cet évènement pour remettre des récompenses à des joueurs fars de leur clubs.
Donc grosse ambiance !!!
A la mi temps, remise des trophées aux joueurs concernés.
A la mi temps on est mené, après on revient dans le match, et on gagne la finale quasiment au buzzer…et on tue l’ambiance à Cergy !!
Parce qu’ils se voyaient déjà gagner, et nous on remporte cette finale de Coupe du val doise chez eux…
Et c’est pour te dire, tellement qu’ils étaient déçus, ils ont coupés la musique…
On a dit  » Mais DJ, mets nous la musique !!!!!! »

Basket Ball Dans La Peau – Quelles sont pour toi les qualités d’un bon Coach ?

Hervé – Communiquer avec ses joueurs ou joueuses.
Après être cohérent dans ce qu’il demande !
Après techniquement c’est mettre en place des choses adaptées à l’équipe qu’il a en face de lui, ça rejoint un peu la cohérence.
Après ne pas avoir peur de dire les choses, « là tu fais n’importe quoi, être franc !! »
Y a d’autres qualités hein, mais pour moi c’est être franc et cohérent.
Et pouvoir dire à ton groupe ce que tu attends de lui.
Et à la finale quand tu dis ça tu hiérarchises ton groupe.
A mon sens, si tu veux qu’il y ait une osmose, t’es obligé de hiérarchiser.
Tu peux pas avoir une gestion en râteau, tout le monde sur le même pied.
Après si t’arrives à faire ça , à travers la communication, il n’y a pas de raison que ça ne marche pas.


Basket Ball Dans La Peau- Ton rôle dans le Club…?


Hervé – Parce que c’est toute une vie quand même, c’est énormément de travail, et je pense pas que l’on puisse se rendre compte de cela, tant qu’on l’a pas fait soi même.

La vison que je peux te donner en tant qu’acteur majeur …
Effectivement ça prends du temps.
Dans ma fonction à moi de trésorier, faut que je fasse des remises de chèques, oui c’est du travail.
Après notre vision c’est quoi…Il faut qu’on soit force de proposition !
On a plus de 350 adhérents…on est le troisième club val d’oisien…
Le premier c’est Cergy, après c’est Sannois.
On est un acteur du fait du nombre d’adhérent que nous avons…
Il faut qu’on ait plus de visibilité sur ce que l’on fait.
Que l’on communique plus !
Il faut alimenter le site de basket…
C’est un sport, quand tu fais un comparatif avec le foot…quand t’entends certains parents dirent, « oui mon fils fait du foot cette année, l’année prochaine je l’emmène au basket ! »
La dernière fois j’étais à Bezons, je parlais basket !!!!
Un parent d’un U9 disait que son fils jouait à Bezons, il disait « mais laisse tombé, ça crache sur le terrain , ça s’insulte, ça se bat !!!
Au basket, ils retrouvent d’autres valeurs…
Il faut continuer.
Je pense pas que l’on pourra atteindre le foot, en terme d’adhérent, c’est le sport national.
Mais il faut montrer que le basket est un sport où l’on peut s’épanouir…
Et qu’il y a dix fois moins d’insultes qu’au foot.
On s’est appelé EST VAL D’OISE, c’est pour être le point d’ancrage de l’est du val d’Oise…

Donc on doit être capable de faire la même chose chez les garçons comme chez les filles, on doit être capable de proposer un championnat de qualité !
Si on est capable de le faire, on sera capable d’attirer encore plus de monde.
Parce qu’ils verront qu’il y a une structure qui est en place.
Une structure qui est à l’écoute de ses adhérents.
Un bureau qui est capable d’échanger avec les différentes instances.
Donc je signe dans ce Club, c’est parce qu’il répond de manière positive à mes différents critères.
Faut qu’on soit dans cette optique.
T’as beau avoir 350 adhérents, mais si tu proposes pas un championnat de qualité…voilà…
Faut qu’on soit capable de proposer ce type de championnat.
Surtout avec la nouvelle réforme qu’ils veulent mettre en place pour diminuer le nombre d’équipe en Championnat de France.
Ils veulent vraiment créer un élitisme.
Mais c’est pas plus mal, parce que ça va nous obliger à travailler depuis la plus petite catégorie…
T’es en U9, je vais investir du temps sur toi…

Basket Ball Dans La Peau – Un mot sur l’arbitrage…?
L’arbitre est un acteur majeur du jeu, il est là pour veiller à la sécurité des joueurs et au respect des règles. Selon moi l’arbitre devrait se remettre plus souvent en question et accepter qu’il peut se tromper. Et pour finir il doit être dans un esprit de partage et d’échange .

Basket Ball Dans la Peau – Un message pour nos lecteurs, ou une citation préférée.

Hervé – J’ai pour habitude de dire que quand tu fais quelque chose, faut te donner les moyens et donner le meilleur de toi même, sinon tu le fais pas.

Hervé, DJ, à ses heures perdues ….